Un duo avec le dieu de rivière - Boliya piaier Soboki Sootal - a duet with the river god

Suren boro est un paysan qui habite avec ses villageois. Il y a d’autres villages dont la population est 6, 50,000. Au sud du village de M. Boro Il y a une rivière qui s’appelle Pagladia. Les villageois prennent cette rivière pour un Dieu sous le nom de PAGLA BABA. Elle est située aux frontières de l’Inde et du Bhutan. Sa source est de l’ouest à l’est. Elle coule juste devant de la maison de M. Boro. La majorité de la population du village est Boro (tribu). Toute l’année ils s’occupent d’aménager le moyen de trouver de l’eau pour la vie quotidienne : Boisson, Cuisine, lavage, irrigation etc. Car il n’y en pas d’autres moyens : Puit, ruisseau par exemple. Depuis 1920 Ils sont en train de construire 13 talus avec des matériaux disponible à leur ressource : rocher, pierre, sable, alpiniste, paille, bâche et des plastique. Cet aménagement est contrôlée, maintenue et réglée par une Société depuis 1954.

Une fois durant la réparation des talus, Suren apprend que sa femme est tombée malade. Il revient chez lui et trouve sa femme en couches. Elle donne naissance à un fils. Au même temps les villageois ont presque fini a réparer les talus et l’eau a commence à couler très vite ce qui donne l’occasion à l’épouse de Suren de laver son nouveau- né. Et Pagla –Baba (Dieu) a béni le bébé.

Le message du directeur (réalisateur):

Altaf Mazid a essayé d’aborder la vie de Suren Boro et celle de sa famille pour raconter le récit. Suren est un paysan pauvre qui possède un peu de terre. Comme il est maigre il ne peut pas cultiver sa terre lui- même alors il en donne aux autres à la partage. Aussi il ne peut pas travailler corporellement dans la réparation des talus. En plus il n’est pas assez riche pour récompenser Mais il est toujours là pour encourager les villageois.

L’histoire se déroule autour du problème de l’eau. C’est le récit de la simplicité des villageois, leur lien d’amitiés et de camaraderie. Il s’agit de la vie sans eau, de la naissance d’un enfant consacré : C’est aussi d’une Inde qui existe quelque part.

Ce film a été fait en 13 mois du décembre 2006 au décembre 2007. Il comprend 4 saisons . La durée, d’origine, était de 105 heure mais plus tard on a du diminue en 90 minutes.

La langue utilisée : Assamais, Boro avec l’anglais comme sous-titre

Inde – 90 min – 2008 – vidéo – couleur – sous-titres anglais.

Réalisation : Altaf Mazid (Inde).

Image : Jaan Khatola, Debobrot Chaliha, Suraj Duara, Johnson Dass.

Montage : Arindam Ghatak.

Production Company:
Unknown Films

2 Udayachal Path

Christian Basti

Guwahati-781005

Inde

email: unknownfilm@gmail.com

Festival: Festival International Jean Rouch, Paris, March 2009

English translation:

For Suren Boro and 6, 50, 000 people, living in 126 villages in the southern side of the River Pagladia, the river is a living god called 'Pagla Baba'. Situated in Indu-Bhutan International border of Assam, the river runs from the west to the east contrary to the locations of the villages in the south. The majority population is ethnic Bodo. Round the year they remain engaged in pushing the river down south, for every use of water – drinking, household, irrigation. There is no other source like tube well, dug well, or water stream. Since the 1920s, they have constructed 13 bunds (embankment) with whatever materials at the disposal – boulder, stone, sand, tree, climber, straw; tarpaulin and plastic sheets are the latest inclusion in their armory. The entire arrangement is controlled, maintained and regulated by a registered society since 1954.

During the work of a repairing work of bund, Suren gets the news that his wife has fallen sick. He returns home immediately and finds his wife in labour. In hospital she gives birth to a son. Meanwhile the villagers have nearly completed repairing the bund and are preparing to flow the water. The next morning when the water reaches the channel near Suren's house, his wife performs ablution of the new born baby with the water of Pagla Baba. The Baba has blessed them the child.

Director's Note:

Altaf Mazid has taken recourse of Suren Bodo, his wife and three children to tell the story. Suren is a peasant who owns a plot of land, enough for them all. He is not that healthy to cultivate the whole plot by him alone and thus left most of the plot to other people on sharing basis. But as per rule he has to put his labour for the cause of the bund that runs near to his house. One can skip the labour by paying the compensation but Suren is always with little or no cash. Although he cannot get involved with heavy work of the bund such as lifting stone but he remains present in every occasion.

Shear physical strength of man and his patience in the face of the force called nature dominates the visuals. It's about the prayers offered to the river gods, the simplicity of village life, male bonding and camaraderie. It's about life without water, and at the same time life that resolves around water every moment. It's about birth of a child born with the boon of the river god. It's about an India that still exists quietly somewhere.

The film was shot for 13 months from December 2006 to December 2007 covering four seasons of the river. From the accumulated raw video footage of 105 hours, 'Boliya pitaier sohoki sotal' took 18 months of unpredictable editing to cut it down to 90 minutes.